Benvolio Dante

Histoire

Je m'apelle Benvolio. Mais les voix m'apellent souvent Benny. Ma maman m'appelle Beniño. Je suis né en Italie, près de la ville de Florence. Tout petit déja j'avais beaucoup d'imagination et je jouais beaucoup avec mes amis imaginaires.
J'ai toujours eu beaucoup d'amis. J'aime beaucoup les gens. Et les calins encore plus. Alors j'étais tout le temps en train de jouer avec les autres. Toujours a vouloir faire connaissance avec les nouvelles personnes que je voyais.

C'était une vie très remplie pour un tout petit garçon. Et puis j'ai un peu grandi et les autres enfants ont de moins en moins eu envie de jouer avec moi. Je ne comprenais pas pourquoi. Mais mes amis imaginaires étaient la eux. Toujours. Alors je jouait avec eux.
Les autres me regardaient bizarrement, mais refusaient tous de jouer avec nous.

*Ils n'ont jamais voulu jouer avec nous. Jamais. Les autres ne nous voient pas comme toi Benny. Toi tu es gentil, tu es un bon petit garçon.*

Et puis, il y a eu ce jour ou la maitresse a téléphoner a maman. Je devais aller voir un docteur. Parceque je parlais tout seul. Je lui ai expliqué pourtant que je parlais avec mes amis. Mais elle a insisté pour que je vois un docteur.

Je n'ai pas compris pourquoi, j'ai dis a maman pourtant que je n'était pas malade. Et que j'avais joué toute la journée avec mes amis. Je lui ai même présenté, mais elle m'a dis de me taire et m'a serré dans ses bras.

Lorsque le médecin a eu fini de m'examiner, je l'ai entendu parler a maman. Je n'ai pas tout compris. Mais il a dis que j'étais schizophrène. Je crois que ça veux dire que je me suis enfermé dans un monde qui n'existe pas autre part que dans ma tête. Pourtant, il existe mon monde, il est beau, avec pleins de couleurs. Et j'aime beaucoup ça.
Le docteur a dit aussi que mes amis n'existaient pas. Qu'ils étaient dans ma tête, et que pour mon bien, maman devait me le répéter et m'aider a les faire disparaitre. Je n'ai rien dis, parce que maman m'a toujours dis de rester sage chez le docteur, mais j'ai bien senti, quand elle m'a caliner qu'elle avait les yeux tout mouillés.

*Aaaah, petit Benny, tu as fait pleurer ta maman ... Tu es un mauvais garçon. Tu devrais être puni tu sais. Tu devrais être pendu par les poignet jusqu'a ce que tu ai compris qu'il ne faut pas faire pleurer sa maman !*

L'année dernière, ça faisait un an que ma maladie avait été diagnostiquée, et il n'y avait pas eu d'amélioration. Les médicaments que me faisait prendre maman n'ont rien changé. Mes amis étaient encore la.

Un jour, chez le médecin, l'infirmière m'a parlé, elle m'a dis que je devais arrêté maintenant, que je devais abandonner mes amis, qu'ils ne souffriraient pas, puisqu'ils n'existaient pas. J'ai eu envie de pleurer alors je me suis mordu les lèvres pour me retenir. J'aurais voulu avoir mon doudou avec moi pour me blottir contre lui et ne plus entendre la voix de cette vilaine femme.

A ce moment, un énorme ours en peluche d'au moins deux metres de haut est apparut dans la pièce. Je me suis accroché a sa jambe en entendant l'infirmière hurler. Ah, finalement, elle le voyait mon ami ! C'est la preuve qu'il n'est pas imaginaire !!

Lorsque mon ami nounours est reparti, l'infirmière était affalée au sol, respirant douloureusement, elle cria qu'un ours en peluche avait essayé de l'étrangler et parti en courant de la pièce.

Moi, je ne comprenais pas. Nounours n'était pas méchant. Cette femme était une menteuse.

*Nounours n'est pas gentil Benny. Et toi non plus tu n'as pas été gentil. Viens Benny, viens te faire punir. Ensuite nous pourrons jouer a nouveau.*

Plusieurs fois dans l'année d'autres personnes ont réussis a voir mes amis imaginaires. Même si chaque fois les gens s'en allaient en courant, en criant ou quelque fois se blessaient, j'étais heureux, je n'était pas fou comme l'avais dis le docteur. Non. J'ai essayé d'en parler a maman, mais chaque fois elle me serrais dans ses bras en me chantant une berceuse, et je me taisais.

Et puis, il y eu ce fameux jour ... J'étais tout seul dans ma chambre. Maman et papa dormaient dans la leur. Et j'ai entendu du bruit, alors je suis descendu. Même si a 13 ans on est pas supposé faire ce genre de choses. Et j'ai vu. J'ai vu dans la salle a manger, il y avait deux hommes. Ils volaient nos affaires. J'ai voulu remonter en courant, pour réveiller papa, mais ils m'ont vu et l'un deux a réussis a m'attrapper. Paniqué, j'ai espérer de tout mon coeur que mes amis viennent m'aider. Il faisait sombre, et je ne voyais pas grand chose, mais j'ai entendu les hommes hurler, et celui qui me tenait m'a laché.

La lumière s'est allumé. J'ai crié. Fort. J'avai peur. J'ai fermé les yeux, je me suis bouché les oreilles et je me suis réfugié sous la table.

*Qu'a tu fais Benny ? Tu as été peureux de te cacher ! Tu aurais du te battre comme un homme. Tu es un homme n'est-ce pas Benny ? Ne voulais tu pas jouer avec les deux hommes ?*

Lorsque maman est venu contre moi pour me calmer, j'ai rouvert les yeux, et j'ai vu un gros monstre bleu, couvert de pointe, avec un visage grimaçant et de grosses défenses sortant de sa bouche. Il y avait du sang sur ses longues griffes. Il ressemblait au monstre qui vivait dans mes cauchemars.

J'ai vu les cadavres des deux hommes, ensanglantés, couverts de plaies profondes. Et mon père, assis sur les escaliers, le teint tout blanc, se tenant l'épaule, des filets de sang coulant entre ses doigts.
Pourquoi ?? Pourquoi ce monstre avait blessé papa ?
Horrifié, j'ai courut pour serrer mon père contre moi, mais celui-ci a eu un geste de recul et, regardant maman, lui a juste dis que ça ne pouvait plus durer. Il fallait que j'aille dans un endroit fait pour les enfants comme moi.

Maman a acquiescé, et je me suis retrouvé a Shikido. Papa et maman ne sont pas avec moi, mais mes amis ont pu venir. J'espère que je me ferais pleins de nouveau amis.

*Des amis Benny ? Nous ne te suffisont pas nous ? Tu ne nous aime pas ? Tu ne veux plus jouer avec nous ?*

Siiii ! Si, je vous aime beaucoup, vous êtes toujours la pour jouer ! Mais je veux aussi me faire d'autres amis ! Il y aura plein d'enfants !

*D'autres amis ? Benny ... Pourquoi vouloir plus ? Viens jouer avec nous ! Reste avec nous ! Tu es a nous ! Nous sommes déja tes amies*

Oui. C'est vrai, de vraies amies. On va jouer ?

*Oui Benny, allons jouer. Et ensuite, nous irons rigoler, avec les autres. Tu leurs montrera tes dents, d'accord ?*

Mes dents ? Ho oui, si je fait un grand sourire, ils m'aimeront et joueront avec moi !


HS : Je précise que Benvolio est Schizophrène, c'est a dire qu'il s'est créé un monde et qu'il n'a pas réellement conscience de ce qui l'entoure. Il perçoit la vie, les choses et le monde réel a travers le filtre de son propre monde. Les voix qu'il entends font partie intégrante de son monde. De plus, son don se déclenchant uniquement quand il ressens une émotion violente, quand quelqu'un d'autre vois ses créatures (qui pour lui, sont des amis, ces fameux amis imaginaires), il acquiert la certitude de ne pas être fou et que SON monde est le monde réel, puisque d'autre que lui voient ces amis. Donc en résumé, c'est sa maladie qui a causé son pouvoir, mais son pouvoir renforce sa maladie. Il n'a strictement aucune conscience de son pouvoir et n'imagine pas une seconde que c'est lui et lui seuls qui a créé ses amis.

De plus, comme il n'a pas conscience ni de son pouvoir ni de sa maladie, il ne peut pas réellement en guérir. Et comme ses matérialisation peuvent blesser physiquement et même tuer et qu'il ne les controle pas (il les créée, en leurs insufflant un but, mais les matérialisation agissent d'elles mêmes selon l'ordre sur lequel elles ont été imaginées. Par exemple, l'ours en peluche est apparut quand Benny voulait ne plus entendre l'infirmière et au moment ou il pensait a son doudou, c'est donc une peluche qui avait pour but de faire taire la femme qui est apparut.), il a été jugé réellement trop dangereux pour un établissement psychiatrique normal.

Derrière l'écran

Ton prénom ou pseudo : Benjamin
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Comment as-tu découvert le forum ? : Avec google.
Votre présence sur le forum ? : On va essayer tous les jours.
Code du règlement ? : Validé, ksiksiksiksi...