C'était une belle journée. C'est sur cette réflexion que j'avais décidé d'aller me promener dans le pensionnat qui était maintenant devenu mon chez moi... C'était drôle comme mot, "mon chez moi". Ce n'était dans mon habitude de penser à vivre dans un endroit fixe. Mais le pensionnat était un nouveau monde pour moi, une nouvelle opportunité que je n'avais pas l'impression de profiter pleinement. Cela faisait 2 semaines que j'était dans le pensionnat, et je n'avais parler à personne. Enfin, assez pensé à propos de cela. C'était une belle journée, et je glandais dans les couloirs du pensionnant, tournant en rond, regardant ce que je n'avais pas remarquer la première fois, puis je vit un jardin pendant mes rondes, et je décida d'aller en profiter. Quand je rentra dans le jardin, mon nez fut agressé par une foule d'odeurs que je n'avait alors, jamais senti...
Le temps passait, et je m'était habitué à l'odeur, et voir même à l'apprécier. Les fleurs, c'était joli à regarder, et cela tuait le temps. Le gymnase était fermé en moment, alors je ne pouvais pas aller m'entraîner, donc me voilà en train de contempler et d'admirer des fleurs. Étrangement, je n'était pas déplus par la situation que se présentait devant moi. La sérénité du jardin appaisait mes sens qui étaient toujours en alerte, puis, mes yeux eurent une transition. Le monde commença à perdre sa couleur, et voir même sa substance. Je garda mon calme face à une telle situation, ce n'était pas anormal pour moi que mes yeux réalisent une transition à mon insu. C'était bénin d'apparence, mais en ce moment, cela me dérangeait, car je regardais des fleurs de toutes sortes de couleurs, et le gris intangible ne me tentait pas...
Pendant que je réflechissais, je vit une lueur blanche se promener dans les couloirs, et elle se dirigeait en direction du jardin, et je réalisa que je n'était pas sous l'emprise complète de mon pouvoir... Rapidement, je me dissimula dans les fourrées du jardin. Mes réflexes avaient prit le dessus sur ma réaction, et j'attendis patiament que la personne s'en aille. Lentement, mon regard revint à la normal, et je perdit mon avantage visuel. Donc, me revoilà à être dans l'inconnu en attendant qu'il parte, mais il s'était adossé à un arbre, et il semblait rêvassé dans les mots qu'il murmurait des mots incompréhensibles. Puis je l'entendit se lever, et il semblait chercher de quoi, et il cria:
Hey... Il y a quelqu'un?
Bon, à quoi bon l'ignorer? de réflexe, je l'aurai assomé et jeter dans un fossé pour ne pas qu'on le retrouve avant un moment, mais le pensionnat n'était pas de mon passé, donc je sorti tranquillement des buissons, et je le regardit d'un air qui se voulait sympathique. Je prit le temps de le regarder avant de donner ma réponse. Il était plutôt grand, châtain, faux sourire sur son visage hébété, une tenue plutôt banal, puis je décida de lui répondre, espèrant de ne pas foirer mon coup:
Oui, moi, visiblement... Dis-je d'un ton froid